Photo souvenir des sept lauréats à l’hôtel Jean-de-Mauroy.
Samedi 29 juin après-midi, au musée de l’Outil et de la Pensée ouvrière, sept jeunes apprentis (le huitième était absent) ont reçu leur diplôme d’excellence décerné par les représentants aubois de la Société des membres de la Légion d’honneur (SMLH), à savoir le président, le lieutenant-colonel James Mathieu, et le colonel Patrick Wandenabiele, secrétaire.
Si la prestigieuse décoration a été fondée en 1802 par Napoléon Bonaparte, Premier consul, la SMLH fut créée en 1921, peu après la Grande Guerre. Dans son volet social, elle se donne une mission de solidarité en valorisant le mérite, tout particulièrement dans la jeunesse travailleuse et prometteuse. Ce qui se traduit, au niveau départemental, par la sélection, sur dossier, de quelques apprentis, dont l’un les représentera tous à Paris, lors d’une cérémonie nationale, le 14 décembre prochain.
Remise de son diplôme à Adrien Onza, qui représentera les apprentis aubois à Paris.
Tom Leroy, apprenti charpentier.
Le président et le secrétaire de la SMLH auboise
Ce prix national des apprentis, dans tous les secteurs d’activité et à tous les niveaux, du CAP à l’ingénierie, a été remis successivement à Kellya Maury, 15 ans, apprentie carreleuse à Pont-Sainte-Marie, Nathanaël Vincent, 17 ans, apprenti ébéniste à Romilly-sur-Seine, Axelle Schuster, 20 ans, apprentie coiffeuse au CFA de Pont-Sainte-Marie, en attente des résultats de son brevet professionnel.
Tom Leroy est âgé de 20 ans et il est apprenti charpentier, mais il veut se former également à la conduite d’engins de chantier. Amandine Portier, 22 ans, est élève en boulangerie au CFA de Châlons-en-Champagne, aspirant à devenir tourier (tourière), métier de bouche en marge de la pâtisserie. Adrien Onzia, 26 ans, est apprenti en viticulture-œnologie à Bar-sur-Seine et ambitionne de devenir maître de chais, tandis que Morgan Thévenin, 22 ans, dernier lauréat et qui ira à Paris, est apprenti paysagiste au lycée agricole de Saint-Pouange.
Tous ont finalement pris la pose sous la galerie, à côté d’un antique escalier en bois dont Christophe Cheutin a révélé que d’Artagnan l’avait emprunté.
Publié:10 juillet 2024 EST ECLAIR